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MAIS QUI

ES-TU?

"On essaye de bien jouer à la maison pour vous, pour vous faire plaisir."

Bruno Rivero

Défenseur, numéro 18 .

Esprit Volants : Raconte nous un peu tes débuts et pourquoi le hockey ?

 

Bruno Rivero: J’avais 10 ans quand j’ai commencé, à la patinoire de Franconville. Mon meilleur ami faisait du hockey et moi je trouvais ça vraiment plus sympa que le foot, il y avait plus de contacts entre les joueurs.

 

EV : Explique nous un peu ton parcours.

 

BR : J’ai donc commencé à Franconville ensuite je suis arrivé à la patinoire du Vésinet. J’ai fait parti des cadets, des juniors et des séniors puis la patinoire ayant brulée je me suis retrouvé à Asnières. Ce sont enchainées 4 saisons en D1 ensuite je suis allé jouer pendant un an à Garges en D1 puis de nouveau Asnières en D2 pendant 3 ans. En 2010 j’ai fait une année aux Volants avec Fred (Brodin) et Antoine (Amsellem) puis je suis retourné à Asnières pour finalement revenir aux Volants cette année après les différents déboires d’Asnières, que ce soit au niveau du budget ou autre… En plus tous mes anciens partenaires étaient partis à Cergy.

 

EV : Pourquoi les Volants ?

 

BR : L’ambiance m’a attiré ici. Après c’est aussi une question de lieu, j’ai déménagé d’Asnières à Paris donc ça me rapprochait. Les Volants c’est un club qui a une histoire et jouer pour paris c’était important. En plus je connaissais pas mal de joueurs, l’ambiance était cool.

 

EV : Est-ce que tu peux nous parler de l’ambiance qu’il y a dans l’équipe ?

 

BR : Très bonne ambiance, des joueurs matures qui ont quasiment tous joué en pro, D1, Magnus, ou à l’international, une belle infrastructure aussi et une bonne organisation. C’est ce que je n’avais pas forcément avant et qui me manquait.

Le fait est, que ce sont surtout des joueurs qui ont fait ce que sont les Volants aujourd’hui. J’ai été un peu déçu de pas retrouver Dus (Kévin Dugas) ou Julien (Roullier) cette saison, mais on ne peut pas tout avoir… Mais c’est vraiment un gros vestiaire, des mecs qui savent jouer au hockey et pas de joueurs qui prennent la grosse tête malgré les différentes carrières des uns ou des autres. Ce sont des joueurs qui restent simples et puis, très important, on est une team essentiellement française et cela ça fait plaisir. C’est cool d’entendre parler français dans le vestiaire, c’est important

 

EV : Est-ce que tu as un rituel d’avant match ? Une musique qui te met dans l’ambiance ? Un fétiche que tu mets dans ta poche ?

 

BR : J’écoute de la musique avant de rentrer sur la glace, souvent du Booba d’ailleurs.

 

EV : Est-ce que tu as un surnom ?

 

BR : Tout le monde m’appelle « Brunoï », tous les gens qui m’ont connus, tous les joueurs de la ligue m’appellent comme ça. Ça vient de mon entraineur Dimitri Fokine qui prononçait mon prénom avec son accent russe.

 

EV : Un conseil que tu pourrais donner aux jeunes qui commencent le hockey ? Si un jeune vient te voir demain et te dit « moi je veux jouer en équipe de France, je veux être professionnel » tu lui dis quoi ?

 

BR : Je leur dirais de prendre exemple sur des joueurs comme Antoine Roussel ou Pierre-Edouard Bellemare, ce sont des mecs qui ont commencé comme nous. Ils ont travaillé fort, ont pris du plaisir mais qui ont aussi fait des sacrifices. On a la chance maintenant d’avoir des joueurs français qui donnent l’exemple, qui sont quasiment tous nés où qui ont commencé à jouer en région parisienne et qui maintenant évoluent au plus haut niveau. Même d’avoir la chance de voir Eddy Ferhi sur la glace ici à Bercy c’est vraiment un bel exemple pour les jeunes. La preuve il y a son fils qui faisait partie de la haie d’honneur lors du dernier match avec les autres enfants et ça c’est vraiment bien. C’est ce qu’il faut transmettre comme exemple, le travail, l’humilité et surtout de prendre du plaisir. Avec du recul, le hockey nous a apporté à tous vachement de choses, la camaraderie, apprendre à gagner mais aussi à perdre.

 

EV : Qu’est ce que tu attends du public parisien ? Un mot pour les supporters ?

 

BR : Déjà merci d’être là, c’est sympa le samedi de voir que la patinoire est pleine. Surtout prenez du plaisir, on essaye de bien jouer à la maison pour vous, pour vous faire plaisir.

 

EV : Dernière question, qu’est ce que tu préfère chez toi ?

 

BR : Mon entourage, mes amis, mes coéquipiers.

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