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MAIS QUI

ES-TU?

"J'ai un rituel qui consiste en ne pas avoir de rituel."

David Blasband

Gardien, numéro 55 .

Esprit Volants : Raconte nous un peu tes débuts et pourquoi le hockey ?

 

David Blasband : J’ai commencé super tard, à 13 ans, parce qu’en fait je voulais faire comme les grands et aller au skatepark en roller mais j’étais vraiment nul. Alors j’ai pris des cours avec un gars qui donnait aussi des cours de roller hockey donc j’ai fait les deux. J’ai dû monter sur la glace vers 14/15 ans.

 

EV : Explique nous ton parcours.

 

DB : J’ai commencé par le roller à Bruxelles, j’ai fait de la glace 2 ans à Louvain à l’époque c’était en U17 puis j’ai été pris au centre de formation à Strasbourg en cadet élite. J’y suis resté 2 ans et en même temps je jouais avec la D2. Ensuite je me suis entrainé pendant 1 an à Caen, c’était plus sérieux je patinais avec la magnus et la junior élite.

Je me suis dis en voyant des anciens arrêter qu’il me faudrait une porte de sortie au cas ou. Alors pour mes études je suis descendu à Valence en D2 pendant 1 an.

 

EV : Pourquoi les Volants ?

 

DB : Je suis monté à Paris pour mes études dans la musique. Lorsque j’étais à Valence j’ai rencontré Franck Constantin (ancien gardien des FV) qui m’a dit qu’il y avait une place de libre à Paris. J’ai appelé Antoine (Amsellem) qui m’a confirmé la place. Bon j’avoue, j’ai quand même eu un petit stress cet été quand j’ai appris que Eddy (Ferhi) arrivait lui aussi.

 

EV : Est ce que tu peux nous parler de l’ambiance qu’il y a dans l’équipe ? Est ce qu’il y a une clause de confidentialité peut être ?

 

DB : C’est assez particulier comme dynamique, de ce que j’ai pu voir il y a une moitié des joueurs qui a la trentaine, l’autre moitié a une moyenne de 26 ans et puis il y a moi qui en ai 19 ans. Je suis le plus jeune avec Louis (Quentin) mais en ce moment il n’est pas souvent là. C’est particulier, mais c’est sympa parce que justement on ne me remarque pas trop.

 

EV : Il y a un côté très famille, tu as plein de grands frères. Tu n’as pas eu à subir de bizutage ?

 

DB : Pas encore mais évitez d’en parler de trop…

 

EV : Est ce que tu as un rituel d’avant match ? Un fétiche que tu mets dans ta poche ?

 

DB : Justement j’ai un rituel qui consiste en ne pas avoir de rituel. Ma mère m’a toujours dit qu’il ne faut pas se laisser contrôler par des choses que tu ne peux pas contrôler. Du coup je fais exprès de tout changer tout le temps. J’essaye d’être indépendant de tout ça.

 

EV : Est ce que tu as déjà un surnom ?

 

DB : Aux FV pas encore mais j’en ai eu pas mal durant ma carrière, des débiles et des moins débiles… J’ai eu droit à Superman, j’ai même eu droit à « Blazer ». C’est le nom que m’avait donné un des coach canadiens qui trouvait ça formidable.

 

EV : Un conseil que tu pourrais donner aux jeunes qui commencent le hockey ? Si un jeune vient te voir demain et te dit « moi je veux jouer en équipe de France, je veux être professionnel » tu lui dis quoi ?

 

DB : Je leur dirais qu’il faut beaucoup travailler, faire beaucoup de sacrifices et à la fin c’est ce qui paye. Faut faire les choses que les gens rechignent à faire, en gros c’est venir le premier avant l’entrainement, être le dernier parti. Moi je n’ai jamais eu beaucoup de talent mais le fait de travailler comme ça m’a permis de me faire remarquer par les coachs. On récolte toujours le fruit de son travail que ce soit immédiatement ou dans le futur.

Je lui dis vas y fonce, c’est bien de rêver mais il faut avoir un plan, des étapes et là ça devient envisageable.

 

EV : Qu’est ce que tu attends du public parisien ? Un mot pour les supporters ?

 

DB : Habillez vous plus en bleu que l’on puisse vous repérer dans les tribunes et merci d’être là. Ca fait plaisir de voir des gens aux matchs, de recevoir des encouragements. Criez plus fort les gars parce que sans vous ce serait nul.

EV : Dernière question, qu’est ce que tu préfères chez toi ?

 

DB : Je suis un bon danseur

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