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MAIS QUI

ES-TU?

"Je pense que le groupe va très bien aussi, nous avons pas mal de phénomènes..."

Vladimir Mikula

Attaquant, numéro 37

Esprit Volants : Raconte nous un peu tes débuts et pourquoi le hockey ?

Vladimir Mikula : J’ai commencé le hockey à 5 ans dans le club de Zvolen en Slovaquie, mon père y jouait en élite.

 

EV : Explique nous un peu ton parcours.

VM : Je suis resté à Zvolen jusqu'à l’âge de 15 ans, ensuite je suis allé jouer dans le club de Poruba en République Tchèque en cadets et juniors. Suite à une proposition pour venir jouer en France je suis arrivé au club de Cherbourg en D2 à l’âge de 20 ans. J’ai enchaîné avec le club d’Annecy, toujours en D2. Suite à une opportunité professionnelle, je me suis rapproché de la région parisienne et j’ai joué pour les clubs d’Asnières, de Champigny et d’Evry.

EV : Pourquoi les Volants ?

VM : L’année dernière je jouais à Garges en D3 parce que je n’avais pas beaucoup de temps à consacrer au hockey du fait de mon travail, mais la D2 me manquait et je voulais remonter d’un niveau. Je connaissais les Volants pour les avoir rencontrés plusieurs fois en matches de D2. Je connaissais Antoine Amsellem, je l’ai donc contacté pour savoir si il y avait une possibilité de venir jouer aux Volants. Je le remercie de m’avoir donné cette opportunité.

EV : Est-ce que tu peux nous parler de l’ambiance qu’il y a dans l’équipe ?

VM : Tout se passe vraiment bien. Nous avons deux supers entraineurs, Antoine et Wagui, qui sont en plus de très bon joueurs. Je pense que le groupe va très bien aussi, nous avons pas mal de phénomènes, Gianni Vigezzi par exemple. En plus on est bien entouré par Jean-Yves Brodin et Jean Quentin. Mais surtout, nous avons un très beau vestiaire et cela ça compte beaucoup pour se sentir bien dans une équipe.

EV : Est-ce que tu as un rituel d’avant match ? Une chanson fétiche ?

VM : Non, rien de spécial, moi j’ai juste besoin d’une petite sieste avant le match. Bien que ce ne soit pas vraiment facile à faire avec tout le bruit dans le vestiaire (rires). Sinon niveau musique, j’aime bien écouter Queen ou ACDC pour me motiver.

EV : Est-ce que tu as un surnom ?

VM : Depuis que je suis en France on m'appelle plutôt « Vlad » ou « Vlady » mais en Slovaquie on m’appelait « Mikü ».

EV : Un conseil que tu pourrais donner aux jeunes qui commencent le hockey ? Si un jeune vient te voir demain et te dit « moi je veux jouer en équipe de France, je veux être professionnel » tu lui dis quoi ?

VM : Moi, personnellement, je dirais que le hockey ce n’est pas forcément un bon choix en France, je pense que c’est mieux de jouer au foot où au tennis d'un point de vue financier. Mais si son rêve est de jouer au hockey, il faut le faire et prendre du plaisir. Jouer en France jusqu’à 12/13 ans puis ensuite partir à l’étranger. Ici c’est difficile de gagner sa vie avec le hockey.

EV : En Slovaquie ou en République Tchèque tu gagnais mieux ta vie ?

VM : Oui un peu mieux, surtout en République Tchèque mais le niveau n’est pas le même non plus.

EV : Qu’est-ce que tu attends du public parisien ? Un mot pour les supporters ?

VM : Premièrement, je suis vraiment content de voir des spectateurs ici par rapport à d’autres équipes de région parisienne dans lesquelles j'ai pu jouer ou que j'ai pu rencontrer. Ça fait du bien de voir la tribune pleine. Par contre il faut faire plus de bruit, ça nous motivera encore plus à bien jouer. Pour les Play-Off il faut venir encore plus nombreux.

EV : Dernière question, qu’est ce que tu préfères chez toi ?

VM : Ma femme.

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