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QUI ES-TU?

" Je suis un joueur d'équipe, je travaille pour elle, j'ai toujours été comme ça"

yannick offret

 Attaquant #23 

Esprit Volants : Raconte nous un peu tes débuts et pourquoi le hockey ?

 

Yannick Offret : Je viens d’Amiens où le hockey est un sport très présent, du coup j’ai commencé à jouer parce que j’avais des amis qui jouaient, et puis ma grande sœur allait aussi voir les matchs. Tout cela m’a donné envie de jouer et j’ai très vite accroché.

 

EV : Explique nous un peu ton parcours.

 

YO : J’ai commencé assez tard, vers l’âge de 10 ans, en même temps que Charles Boniface. On était voisin et on s’est inscrit en même temps, je me rappelle encore que c’est mon père qui y est allé pour nous deux. J’ai fait tout mon hockey mineur à Amiens, j’ai intégré le groupe pro puis je suis allé jouer une saison à Dijon. Après un retour de trois ans pour l’équipe d’Amiens je suis allé jouer cinq ans à Epinal. En 2016, je suis revenu jouer avec Amiens et c’est suite à un projet professionnel que j’ai choisi d’arrêter la compétition avec Amiens.

 

EV : Pourquoi les Volants ?

 

YO : Au départ, je savais que j’allais arrêter le hockey professionnel pour me consacrer à mon projet mais je voulais continuer encore un peu la compétition donc une équipe de D2 c’était le meilleur choix. L’année dernière lors des championnats du Monde, j’ai croisé Loic Sadoun et Arnaud Mazzone. Je le connaissais bien car plus jeune il m’a entrainé, c’est là qu’ils m’ont parlé de l’équipe des Volants. Comme je vis entre Amiens et Paris j’ai fais le choix des Volants car ça me permet d’adapter mon emploi du temps même si je ne peux pas venir à tous les entraînements.

 

EV : Est-ce que tu peux nous parler de l’ambiance qu’il y a dans l’équipe ?

 

YO : L’ambiance est très bonne, on a vraiment un bon groupe. Tout le monde vient d’horizons différents. Comme on a pas mal de jeunes, c’était un peu compliqué au départ car les niveaux n’étaient pas les mêmes entre les joueurs. Donc il a fallu créer une petite osmose.

 

EV : Est-ce que tu as un rituel d’avant match ? Un fétiche que tu mets dans ta poche ?

 

YO : Non, pas du tout. J’en ai vu plein des joueurs qui ont des petites manies d’avant match. Mais jeune j’ai eu un coach qui m’a mis en garde contre tous ces tics que l’on pouvait se créer. Il m’a dit de pas m’enfermer dans une routine, car le jour où tu n’as pas ton objet, ton truc, ça peut te faire perdre ton match dans ta tête.

 

EV : Est-ce que tu as un surnom ?

 

YO : Yann, pas plus que ça.

 

EV : Un conseil que tu pourrais donner aux jeunes qui commencent le hockey ? Si un jeune vient te voir demain et te dit « moi je veux jouer en équipe de France, je veux être professionnel » tu lui dis quoi ?

 

YO : C’est vrai que l’on a tous sa vision des choses et un parcours différent. Moi je suis passé par là, donc je peux comprendre cette envie. Mais je lui dirai avant tout, de penser à l’école et puis après si ça se passe bien, qu’il est prêt à faire des sacrifices dans sa vie et qu’il a le niveau, je lui dis de foncer. Même au niveau professionnel, d’avoir eu une scolarité stable, des règles et une façon de travailler ça va lui servir pour le hockey.

 

EV : Qu’est-ce que tu attends du public parisien ? Un mot pour les supporters ?

 

YO : Ce qui est bien à Paris c’est que la patinoire est petite donc ça fait pas mal de bruit tout de suite dès qu’il y a un peu de monde. On a besoin des supporters parce que l’on est en manque de victoires, alors comme on a pas mal de matchs à domicile on compte sur le public pour être présent et encourager au mieux.

EV : Dernière question, qu’est ce que tu préfères chez toi ?

 

YO : Je suis un travailleur, je ne suis pas un tricheur. Je suis un joueur d’équipe, je travaille pour elle et j’ai toujours été comme ça.

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