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MAIS QUI

ES-TU?

"C’était sympa parce que ça mariait à la fois le côté compet’ et le côté « potes »"

Mickaël Denis

Attaquant, numéro 12 .

Esprit Volants : Raconte nous un peu tes débuts et pourquoi le hockey ?

Mickaël Denis : J’ai commencé à patiner à l’âge de 4 ans. C’était un peu un hasard, en fait ça a démarré grâce à une affiche du tournoi de l’OMS à St Ouen, ma mère a voulu nous faire essayer avec mon frère et tout est parti de là. On n’a jamais arrêté par la suite.

EV : Explique nous un peu ton parcours.

 

MD : J’ai débuté à St Ouen, ensuite j’ai joué en benjamin à Asnières jusqu’aux cadets juniors. Après une petite pause j’ai repris à St Ouen en détente puis en D3 à Neuilly sur Marne. Je suis ensuite monté en D1, toujours avec Neuilly sur Marne et cette année là on a été champions. J’ai enchainé avec de la D1 à Cergy, de la D2 à Viry, de nouveau de la D1 mais à Courbevoie et enfin de la D2 aux Volants.

J’ai changé en fonction de ce que l’on me proposait, des opportunités, des projets. Je vais là où le vent me mène. 

EV : Pourquoi les Volants ?

MD : Le projet que l’on m’a proposé m’a tout de suite tenté, c’était sympa parce que ça mariait à la fois le côté compet’ et le côté « potes ». Je dis ça parce qu’en fait je connaissais déjà beaucoup de monde dans l’équipe, l’année dernière il y avait beaucoup d’anciens de Viry et de Courbevoie avec qui j’avais déjà joué. Je connaissais quasiment tout le groupe donc c’était sympa de rejoindre les potes.

 

EV : Est-ce que tu peux nous parler de l’ambiance qu’il y a dans l’équipe ?

 

MD : C’est l’ambiance qui me plait, une bonne ambiance, elle est vraiment top en fait. J’ai quand même fait pas mal de clubs et c’est la première fois que je trouve une ambiance comme ça. C’est ça qui me fait rester aussi.

 

EV : Est-ce que tu as un rituel d’avant match ? Un fétiche que tu mets dans ta poche ?

 

MD : Je n’oublie jamais ma coquille (rires), non en y réfléchissant ce qui me plait c’est de déconner avec les potes. Je n’ai pas besoin de me mettre dans une bulle mais plutôt de décompresser en rigolant.

 

EV : Est-ce que tu as un surnom dans l’équipe ?

 

MD : Non je n’ai pas de surnom les mecs m’appellent juste Mika.

 

EV : Un conseil que tu pourrais donner aux jeunes qui commencent le hockey ?

 

MD : Ça dépend… si son but ultime c’est de gagner de l’argent autant qu’il se mette au foot. Si vraiment il aime le hockey, il vaut mieux rentrer en sport/études et là il y a moyen de faire un truc sympa. Nous, avec mon frère, on ne l’a pas fait et c’est ce que l’on regrette aujourd’hui. Surtout il ne faut pas négliger le côté études, parce que rares sont les mecs qui arrivent à aller à l’étranger, à y faire une belle carrière et à gagner de l’argent. Le hockey aujourd’hui en France ne permet pas de mettre des sous de côté.

 

EV : Qu’est-ce que tu attends du public parisien ? Un mot pour les supporters ?

 

MD : Le problème c’est que l’on n’entend pas grand-chose ici. Ce n’est pas forcément dû qu’au public mais aussi à l’architecture de la patinoire, c’est une vraie cuvette. En fin de compte, même les matchs où il y a eu un peu d’ambiance, les chants et les cris ne ressortaient pas assez sur la glace.

Mais c’est vrai qu’il faut faire plus de bruit, crier, mettre le feu à la patinoire, venir avec des banderoles.

 

EV : Dernière question, qu’est ce que tu préfère chez toi ?

 

MD : Je suis un mec cool je crois

 

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