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QUI ES-TU?

"On m’appelait le « renard » parce que j’arrivais à me faufiler et mettre les petits buts que personne n’allait mettre"

victor houeix

 Attaquant #19 

Esprit Volants : Raconte-nous un peu tes débuts et pourquoi le hockey ?

 

Victor Houeix : J’ai commencé le hockey quand j’étais tout petit, je devais avoir 2 ans ½ . En fait, mon père bosse pour une boite suédoise qui s’est implantée en France à Angers, du coup il a été amené à voir des matchs et comme j’étais un peu hyper actif petit il s’est dit que ça pourrait me convenir. En plus c’est un des rares sports que l’on peut commencer si jeune.

 

EV : Explique-nous un peu ton parcours.

 

VH : J’ai joué à Angers jusqu’au lycée, ensuite j’ai intégré le centre de Rouen le temps de mon lycée. Ensuite j’ai fait une année charnière entre Rouen et Angers lorsque j’ai commencé mes études supérieures. Puis je suis parti aux USA pendant 3 ans pour faire du hockey en universitaire mais l’aventure a tourné court car je me suis blessé et j’ai dû arrêter de jouer pendant 4 ans. Cette année signe mon retour sur la glace.

 

EV : Pourquoi les Volants ?

 

VH : Lorsque j’étais en Sport/Etudes à Angers juste avant de partir à Rouen j’ai fait la connaissance de Raphaël Vigezzi, le frère de notre « star » Gianni Vigezzi (rires). On s’est liés d’amitié et j’ai eu la chance de rencontrer Gianni. Quand je lui ai dit que je voulais reprendre le hockey il m’a proposé de rejoindre le groupe.

 

EV : Est-ce que tu peux nous parler de l’ambiance qu’il y a dans l’équipe ?

 

VH : Je pense que les débuts ont été un peu difficiles pour tout le monde, la pseudo « sélection », le changement de coach, l’ambiance a été un peu compliquée au début. Je pense que maintenant on a un bon groupe et une bonne cohésion entre les plus anciens et les plus jeunes. Les anciens nous ont bien intégrés mais je pense que c’est relativement facile de s’intégrer dans une équipe comme les Volants qui reste bon enfant tout en étant là pour jouer et gagner des matchs.

 

EV : La formule entraineur/joueur mise en place ne te pose pas de problèmes ?

 

VH : Non ça ne me pose pas de soucis, c’est vrai que c’est une première pour moi mais je pense qu’il faut laisser à Arnaud Mazzone le temps de s’ajuster aussi. Le contact est plus facile avec le coach c’est sûr mais les clashs sont plus faciles aussi.

 

EV : Est-ce que tu as un rituel d’avant match ? Un fétiche que tu mets dans ta poche ?

 

VH : Pas vraiment mais j’ai un truc qui fait beaucoup chier mes voisins de vestiaires c’est que je ne lave pas mes chaussettes de jeu tant que l’on gagne des matchs. Bon, pour le moment je les ai lavées assez souvent donc ils ne sont pas trop emmerdés, mais ça va changer on espère.

 

EV : Est-ce que tu as un surnom ?

 

VH : Pas vraiment de surnom notable encore, mais j’ai souvent eu droit au qualificatif de « maladroit ». Ca a souvent été ce qui me caractérisait, je n’ai jamais été très adroit pour mettre les buts les plus faciles. Mais par contre à côté de ça on m’appelait aussi le « renard » parce que j’arrivais souvent à me faufiler et mettre les petits buts pourris que personne n’allait mettre.

 

EV : Un conseil que tu pourrais donner aux jeunes qui commencent le hockey ? Si un jeune vient te voir demain et te dit « moi je veux jouer en équipe de France, je veux être professionnel » tu lui dis quoi ?

 

VH : Déjà, je lui dirais de s’accrocher, de mettre toutes les chances de son coté. Je ne connais pas assez la formation des jeunes ici moi j’ai toujours joué dans des équipes de junior ou cadet élite dans des gros centre de formation. En tous cas, je lui dirais de se donner à fond, de ne pas lésiner sur le patinage. Qu’il aille patiner tous les jours si il le peut et de faire des exercices, même si on sait que c’est chiant il faut le faire quand on est jeune parce qu’après plus vieux on a encore moins envie de les faire. Une fois entré au lycée, intégrer un club avec un gros centre de formation. Si il veut y arriver il peut faire le choix à un moment ou un autre de délaisser un peu les études pour se consacrer au hockey même si je pense que ce n’est pas forcément le bon choix. Soit tu es vraiment très bon et tu le fais, sois essaye de mener les deux de front. Je ne dirais jamais à un gamin « va jouer au hockey sans te préoccuper de tes études » à part si c’est le futur Crosby, mais faut savoir que tu ne gagneras pas des mille et des cents à jouer en Magnus en France.

 

EV : Qu’est-ce que tu attends du public parisien ? Un mot pour les supporters ?

 

VH : Venez un peu plus nombreux ! Je trouve que c’est assez sympa mais c’est un peu comme le Parc des Princes, on arrive en costume/cravate et on ne fait pas trop de bruit. Mais c’est Paris, on y peut rien. Après, moi je ne connais personne qui après être venu voir un match de hockey est ressorti déçu, je n’ai jamais eu de retours négatifs.

 

EV : Dernière question, qu’est ce que tu préfères chez toi ?

 

VH : Ma pugnacité

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