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MAIS QUI

ES-TU?

"Moi je veux des Ultras, des écharpes, je veux que ça crie, des trompettes, des olas dans les tribunes."

Alexandre Motte

Attaquant, numéro 15 1

Esprit Volants : Raconte nous un peu tes débuts et pourquoi le hockey ?

 

Alexandre Motte : Alors j’ai commencé à 2ans ½, 3 ans. Mon frère lui en avait cinq et il était inscrit à Courbevoie et mes parents ont décidé de  m’inscrire également parce que je m’ennuyais sans lui.

Le hockey c’est devenu ma passion depuis plus de 30 ans maintenant, ça ne m’a jamais quitté.

 

EV : Explique nous un peu ton parcours. Tu es toujours resté à Courbevoie ?

 

AM : Non, mes deux années de cadet je les ai faites à Boulogne où j’ai rencontré Antoine (Amsellem) et plein d’autres joueurs de Boulogne. Cela m’a permis de découvrir un autre environnement et une équipe sympa avec laquelle j’ai pu acquérir pas mal d’expérience.

 

EV : Pourquoi les Volants ?

 

AM : Pour plusieurs raison, mais Courbevoie a déposé le bilan au mois de juillet dernier en plus j’ai une situation personnelle et professionnelle qui m’oblige à rester à Paris. Alors comme juillet ça fait tard pour trouver un autre club…

 

EV : C’est un peu par défaut alors ?

 

AM : Oui et non, le hockey c’est un loisir avant tout pour moi. Ce n’est pas une profession alors l’occasion se présentant je suis resté dans le coin.

 

EV : Tu n’as jamais joué en tant que professionnel ?

 

AM : Non jamais par contre j’ai joué avec beaucoup de professionnels en D1 pendant plus de 10 ans avec Courbevoie. Mais je n’ai jamais été professionnel j’ai toujours eu un job et le soir j’allais à l’entrainement.

 

EV : Tu n’as pas eu l’occasion de jouer en Magnus ?

 

AM : Non parce qu’en région parisienne à part Neuilly sur Marne qui est à l’opposé de chez moi il n’y avait pas d’occasion.

 

EV : Est ce que tu peux nous parler de l’ambiance qu’il y a dans l’équipe ? Est ce qu’il y a une clause de confidentialité peut être ?

 

AM : Alors tout ce qui se passe dans l’équipe reste dans l’équipe (rires) mais j’ai  trouvé une ambiance, des joueurs super sympas et je pense que le groupe fonctionne plutôt pas mal. Cela fait longtemps que je n’avais pas trouvé ça dans une équipe.

En fait c’est simple ça fait 10 ans que sur mes 20 coéquipiers il y avait 10/12 étrangers et là on est pratiquement que des français avec tous une situation à l’extérieur. On se charrie, on boit des verres ensemble après les matchs, il y a vraiment une bonne ambiance et je pense que dans les vestiaires, sur la glace et en dehors on arrive à tous bien s’entendre. C’est notamment ça qui fait notre force je pense, on est une vraie bande de potes même si moi je ne les connais pas encore tous très bien parce que je ne suis là que depuis 2 mois

 

EV : Tu as pu t’intégrer sans soucis ?

 

AM : Quand Antoine (Amsellem) m’a appelé je pense qu’il s’est dit que je pourrai m’intégrer sans problèmes parce qu’a priori je suis un mec sympa (rires), un mec qui sait décompresser. J’en profite et je pense vraiment qu’il y a une bonne symbiose avec les mecs.

 

EV : Est ce que tu as un rituel d’avant match ? Un fétiche que tu mets dans ta poche ?

 

AM : Non pas vraiment, j’essaye de me coucher pas trop tard le vendredi, déjà ce n’est pas facile, sinon j’essaye de manger léger avant les matchs.

Sinon pour l’objet, je m’efforce de cacher mon paquet de cigarettes dans ma poche.

 

EV : Tu n’as pas une musique qui te met dans l’ambiance ? Un truc que tu écoutes avant de venir ?

 

AM : Non, c’est plutôt les mecs qui me mettent dans l’ambiance, c’est l’ambiance qu’il y a, qui favorise mon entrée sur scène. Moi je me sens bien avec eux et je n’ai pas besoin de me mettre la pression tout seul.

 

EV : Est ce que tu as déjà un surnom ?

 

AM : Pour l’instant non, on m’appelle capitaine même si je préfèrerais que l’on m’appelle Alexandre.

 

EV : Un conseil que tu pourrais donner aux jeunes qui commencent le hockey ?

 

AM : Déjà avoir des parents sympas qui t’accompagnent partout, c’est primordial. Après surtout travailler à l’école, pour ma part on m’a toujours dit ce n’est pas sport/études mais plutôt études puis sport. Je ne pense pas aujourd’hui que le hockey ce soit une finalité en soi il faut vraiment bosser, bosser et bosser. Après faut pas se le cacher c’est aussi un exutoire, ça permet de connaître des gens, des amis. On se fait des amis dans les vestiaires, des gens qui viennent de tous les horizons et ça c’est super important. C’est une école de la vie, je pense que c’est un bon sport pour tout le monde mais surtout il ne faut pas oublier les basiques : les amis, la famille.

 

EV : Si un jeune vient te voir demain et te dit « moi je veux jouer en équipe de France, je veux être professionnel » tu lui dis quoi ?

 

AM : Moi je lui dis, travailles fort mais n’oublies pas les études. Faut pas oublier que le hockey ça se termine vers 35 ans, même à 20 ans si on se blesse donc faut quand même avoir un bagage pour pouvoir rebondir ; une espèce de porte de sortie.

 

EV : Qu’est ce que tu attends du public parisien ? Un mot pour les supporters ?

 

AM : Moi je veux des Ultras (rires), des écharpes, je veux que ça crie, des trompettes, des olas dans les tribunes. J’ai pas encore eu le plaisir de faire la connaissance des afficionados des Volants, malheureusement je n’ai pas eu le temps encore mais je sais qu’il y a de l’ambiance dans la patinoire. Les deux derniers matchs la patinoire était remplie moi ça m’a fait plaisir. Maintenant je pense qu’après les matchs on est vraiment accessibles, tout le monde peut venir nous parler. Mais surtout j’espère que pendant les matchs on vous fait vibrer, je ne sais pas si on y arrive vraiment mais en tous cas je l’espère.

 

EV : Dernière question, qu’est ce que tu préfère chez toi ?

 

AM : Ma famille

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