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QUI ES-TU?

"Je suis super content de pouvoir jouer avec la D2 car quand j’étais petit je les voyais jouer et c’était mes idoles."

Barthelemy peret

 Défenseur #54 

Esprit Volants : Raconte-nous un peu tes débuts et pourquoi le hockey ?

 

Barthelemy Peret : Pour commencer j’ai toujours habité à 5 min d’ici à pieds donc logistiquement parlant c’était le sport le plus près. Mais surtout, quand j’étais petit mon père faisait beaucoup de natation et m’emmenait souvent avec lui. La piscine de Montparnasse, la seule avec un bassin de 50m, a été fermée pendant un an pour rénovation alors il a fallu me trouver une activité pour que je me dépense. J’ai essayé le hockey, j’ai adoré. Je me suis directement inscrit en section hockey et en artistique pour apprendre à patiner le plus rapidement possible puis ensuite j’ai laissé tomber l’artistique pour me consacrer seulement au hockey.

 

EV : Explique-nous un peu ton parcours.

 

BP : J’ai donc commencé à l’âge de 3 ans au club des Français Volants, j’y ai joué jusqu'à mes 15 ans. À 16 ans je suis allé jouer pour l’équipe de Viry parce que je jouais en parallèle avec l’équipe de France U16. Ensuite, je suis parti aux USA pour les études et apprendre l’anglais, j’y ai fait deux années de lycée là-bas. J’ai enchainé avec une année d’université, puis je suis rentré à Paris pour mes études.

 

EV : Pourquoi les Volants ?

 

BP : Cette année, mon choix s’est fait en fonction de l’école qui m’accepterait pour la suite de mes études. Comme j’ai été accepté à Paris c’était évident pour moi que je reviendrai jouer aux Volants. Je suis super content de pouvoir jouer avec la D2 car quand j’étais petit je les voyais jouer et c’était mes idôles. C’est comme un rêve d’enfant en quelque sorte, les gamins à qui tu tapes dans la main à la sortie des matchs c’était moi petit.

 

EV : Est-ce que tu peux nous parler de l’ambiance qu’il y a dans l’équipe ?

 

BP : C’est une équipe jeune, on s’entend bien hors glace mais on a encore du mal à avoir une bonne entente collective sur la glace. On a du mal à se canaliser tous ensemble, il y a toujours un qui veut faire une remarque sur le jeu. C’est aussi dû au fait qu’il n’y a pas tout le temps un coach sur le banc, ça rend les choses compliquées mais on essaye d’y travailler.

 

EV : Est-ce que tu as un rituel d’avant match ? Un fétiche que tu mets dans ta poche ?

 

BP : Non je n’en ai pas mais j’y réfléchi parce que beaucoup de joueurs en ont et je me dis que cela pourrait peut-être m’aider,  alors pourquoi pas…

 

EV : Est-ce que tu as un surnom ?

 

BP : Non, je n’en ai pas forcément, les mecs m’appellent simplement Bart.

 

EV : Un conseil que tu pourrais donner aux jeunes qui commencent le hockey ? Si un jeune vient te voir demain et te dit « moi je veux jouer en équipe de France, je veux être professionnel » tu lui dis quoi ?

 

BP : Pour un jeune en France, je lui dirais de ne pas s’arrêter à ce que le milieu du hockey français peut lui offrir, de voir plus loin, de toujours rechercher ce qui se fait à l’étranger. Moi, c’est quelque chose que je regrette un peu, j’ai grandi aux Volants alors que ce n’était pas forcément la période la plus faste. Donc je ne peux pas m’empêcher de penser que ça m’a peut-être un peu «freiné » dans mon avancement. La technique que j’ai pu acquérir je l’ai surtout eu lors de stages aux USA tous les étés. Mais ce qui est important c’est que si le hockey c’est ta passion, il ne faut pas négliger les études parce que tu ne pourras pas toujours « compter » que sur le hockey.

 

EV : Qu’est-ce que tu attends du public parisien ? Un mot pour les supporters ?

 

BP : Je trouve ça cool, je n’ai jamais vu autant de public à Paris en règle générale. Mais c’est vrai que c’est dommage que l’ambiance ne soit plus forcément la même qu’il y a 4/5 ans quand il y avait des supporters avec des tambours et tout le reste. C’était vraiment quelque chose. Mais je pense que l’ambiance est aussi liée aux résultats, plus ils seront bons plus il y aura de l’ambiance dans les gradins.

 

EV : Dernière question, qu’est ce que tu préfères chez toi ?

 

BP : Je suis quelqu'un de très pensif.

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