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MAIS QUI

ES-TU?

"C'est un peu bizarre, mais je commence toujours par le côté droit"

Nicolas Chauveau

Attaquant, numéro 11.

Esprit Volants : Raconte nous un peu tes débuts et pourquoi le hockey ?

 

Nicolas Chauveau : J’ai commencé à l’âge de 3 ans ½ en tant que gardien dans le club de St Ouen. Je n’ai fait que 3 clubs dans ma carrière : St Ouen, Le Vésinet/Colombes et les Volants.

 

EV : Explique nous un peu ton parcours.

 

NC : J’ai commencé à jouer en tant que joueur vers 10/11 ans toujours à St Ouen puis après le Vésinet je suis arrivé aux Volants il y a 8 ans en cadets élite.

 

EV : Pourquoi les Volants ?

 

NC : Honnêtement à l’époque j’adorais leur maillot, je voulais le même. Mais surtout c’était une des meilleures équipes d’Ile de France et un des plus gros clubs de France. En plus quand je suis arrivé il me semble que c’était le seul club a proposer une équipe de Cadets élite.

Aujourd’hui je travaille en tant qu’entraineur aux Volants depuis 5 ans donc je reste jouer avec les séniors. Mais on ne sait pas ce dont l’avenir sera fait.

 

EV : Est-ce que tu peux nous parler de l’ambiance qu’il y a dans l’équipe ?

 

NC : Depuis que je suis arrivé il y a toujours eu une très bonne ambiance, tout le monde se connaît de près ou de loin, on est tous potes. Les petits nouveaux, où ceux que l’on connaît moins bien on essaye au maximum de les intégrer au noyau dur de l’équipe.

Cette année c’est vraiment top et j’en ai vu défiler des joueurs en 7 ans. Après il faut dire aussi qu’il n’y a pas non plus d’énormes changements, au maximum il y a un turn-over de 6 joueurs par an. Il n’y a jamais eu de clans, toujours un très bon état d’esprit entre nous tous.

 

EV : Est-ce que tu as un rituel d’avant match ? Un fétiche que tu mets dans ta poche ?

 

NC : Oui c’est un peu bizarre mais je commence toujours par le coté droit. Quand je m’équipe c’est toujours chaussette droite avant chaussette gauche où coudière droite avant la gauche. Bon et puis je me nettoie toujours le visage 5 fois à l’eau.

 

EV : Une musique peut-être pour te préparer ?

 

NC : Pas forcément une musique mais plutôt un style de musique. Un truc avec pas mal de basses, bien entrainant du style Thunderstruck du groupe AC-DC.

 

EV : Est-ce que tu as un surnom ?

 

NC : Oui tout le monde m’appelle Cheval, rapport à mon nom de famille surement, enfin je crois (rires)

 

EV : Un conseil que tu pourrais donner aux jeunes qui commencent le hockey ? Si un jeune vient te voir demain et te dit « moi je veux jouer en équipe de France, je veux être professionnel » tu lui dis quoi ?

 

NC : Ce conseil je le donne tous les jours aux jeunes que j’entraine, je leur dis « Vas y fonce ». Faut croire en ces rêves même si il y aura toujours des détracteurs qui diront que le hockey ce n’est pas assez connu en France pour en vivre. Si le petit c’est ce dont il rêve il doit le faire, il changera peut être d’avis qui sait, mais l’important c’est de le faire quand on en a l’envie.

Après il faut aussi rester terre à terre et ne pas occulter les études parce que c’est hyper important, le hockey même en tant que pro en France ça ne suffit pas pour ne vivre que de ça, puis il faut penser à l’après hockey. Il ne faut surtout pas mettre de coté toutes les choses importantes comme l’école et les études.

 

EV : Qu’est-ce que tu attends du public parisien ? Un mot pour les supporters ?

 

NC : C’est super parce que même si les résultats ne sont pas forcément au rendez vous il y a du monde aux matchs à domicile. Ce qui est un peu dommage c’est que tout cela manque un peu d’organisation, d’un truc un peu plus carré.

Il y a toujours du monde qui se déplace à Bercy, des familles, des jeunes du club. Ce qui est top, c’est de vous voir aussi lors des déplacements à l’extérieur, toujours le même petit groupe d’aficionados.

Ce qui serait top ce serait de retrouver ce qu’il y avait avant, ce noyau de supporters, l’ambiance dans la patinoire. En ce moment c’est un peu plus des spectateurs que des supporters qui remplissent la patinoire le samedi. Cela je pense est dû au fait qu’il n’y ai pas forcément de « show » autour du match, de musique, de vidéos de joueurs… tout ce qui pourrait faire que les spectateurs se sentent dans une ambiance de match, cette même ambiance qui pousse les gens à se lever, à chanter, à faire du bruit.

 

EV : Dernière question, qu’est ce que tu préfères chez toi ? Un qualificatif ?

 

NC : Je suis un mec gentil, sauf quand je perd bien sur.

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