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MAIS QUI

ES-TU?

"On voit tout sur la glace et c’est vraiment hyper agréable de jouer devant du public"

Ian Fellbom

Attaquant, numéro 20 .

Esprit Volants : Raconte nous un peu tes débuts et pourquoi le hockey ?

 

Ian Fellbom : J’ai commencé le hockey à 4 ans. Mon père a fait du hockey pendant longtemps à un niveau amateur et un de mes oncles était aussi hockeyeur, il jouait en pro à Anglet. Ce n’est pas vraiment un hasard, j’ai été baigné très jeune dans le monde du hockey. On est une famille de hockeyeurs, mes 2 frères et mon père jouent actuellement en D4 à Boulogne.

 

EV : Explique nous un peu ton parcours.

 

IF : J’ai commencé aux Volants il me semble parce que jusqu'à l’âge de 7 ans nous habitions à Paris. Ensuite nous avons déménagé en Suède avec ma famille, j’ai donc joué pendant 4 ans dans la banlieue de Stockholm. Je suis revenu à l’âge de 11 ans où j’ai intégré l’équipe de Boulogne, j’ai ensuite joué pour la D2 d’Asnières. Après un passage par la D3 puis la D2 de Boulogne j’ai intégré les Volants en 2015.

 

EV : Pourquoi les Volants ?

 

IF : Je connaissais Antoine (Amsellem) d’Asnières. Je savais qu’il y avait une bonne équipe aux Volants et comme j’ai déménagé dans le 14ème j’ai appelé Antoine pour savoir si il avait une place pour moi.

 

EV : Est-ce que tu peux nous parler de l’ambiance qu’il y a dans l’équipe ?

 

IF : J’imagine que je vais dire une chose déjà dite mais c’est vraiment une ambiance hyper singulière. Dans le sens où dans toutes les autres équipes dans lesquelles j’ai déjà joué il n’y avait pas cette ambiance d’avant et d’après entrainement, il y a vraiment une cohésion, un groupe fort, une bande de potes. Ça fait du bien après une journée de boulot de tous les retrouver, il n’y a pas de prise de tête, personne avec qui je ne m’entends pas et c’est génial. C’est vraiment un point positif, dans la vie comme dans le sport.

 

EV : Est-ce que tu as un rituel d’avant match ? Un fétiche que tu mets dans ta poche ?

 

IF : Pas trop, je me concentre mais ce n’est pas pour autant que j’ai des gestes en particulier, un ordre précis dans ce que je fais. Je préfère justement que ce soit un peu spontané et aléatoire, histoire de ne pas avoir de routine.

 

EV : Est-ce que tu as un surnom ?

 

IF : Il y en a quelques uns qui m’appellent Ian (prononcé I AN en 2 syllabes) c’est un surnom que j’ai depuis Boulogne. Je trouve ça horrible mais j’accepte…

 

EV : Un conseil que tu pourrais donner aux jeunes qui commencent le hockey ? Si un jeune vient te voir demain et te dit « moi je veux jouer en équipe de France, je veux être professionnel » tu lui dis quoi ?

 

IF : Moi je viens d’une famille où on est 3 à avoir fait du hockey donc j’ai vu mes parents passer leurs week-ends dans 3 patinoires différentes pour les matchs, ça nécessite d’avoir des parents conciliants.

C’est important de s’amuser d’abord, ensuite il faut y aller à fond et s’éclater. Je me rappelle à l’époque où je devais avoir 14/15 ans tout le monde partait dans des gros clubs, c’était l’âge où si tu étais bon on t’envoyait dans un club qui marchait bien. Mais moi j’ai toujours voulu rester à Boulogne parce que c’était mes potes et je me serai senti traitre de quitter le club. Pour autant ça ne m’a pas empêché de participer aux différentes sélections mais j’ai du m’arrêter suite à une blessure à 16 ans, ça m’a complétement sorti de tout ça. A l’époque j’étais vraiment à fond dans le hockey ça m’a un peu traumatisé. Donc mon conseil ça serait de penser aux études parce que le jour où tu as une blessure il faut bien avoir une porte de sortie pour pouvoir se retourner. En gros il faut être conscient que certains aléas de la vie peuvent potentiellement te sortir du circuit, faut s’éclater, travailler fort, prendre du plaisir et viser haut.

 

EV : Qu’est ce que tu attends du public parisien ? Un mot pour les supporters ?

 

IF : Moi je suis très content de voir que la patinoire est remplie à chaque match à domicile, mais le fait est que l’on n’entend pas beaucoup les supporters. Même si il y a un moment que j’apprécie spécialement moi c’est les fins de match quand c’est serré ou quand on est en power play, là il y a une ferveur qui monte, tu sens que c’est le feu, qu’il y a une vraie ambiance et que tout le monde est pris par l’enjeu. Ça c’est hyper agréable. Mais je comprends aussi que l’on est à Paris et que le public est surtout composé de spectateurs. Après il faut savoir que même si on ne le dit pas beaucoup on voit tout sur la glace et c’est vraiment hyper agréable de jouer devant du public.

EV : Dernière question, qu’est ce que tu préfères chez toi ?

 

IF : Je suis un type serviable.

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