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QUI ES-TU?

" On a besoin de jeunes joueurs français dans les ligues internationnales"

Robin Jaffeux

 Défenseur #61 

Esprit Volants : Raconte-nous un peu tes débuts et pourquoi le hockey ?

 

Robin Jaffeux : J’ai commencé le hockey à 4 ans à Bordeaux. Mes parents n’avaient aucunes notions de hockey mais comme j’étais un peu hyperactif, ils voulaient me trouver un sport où je pouvais me fatiguer et extérioriser toute mon énergie pour être tranquille le soir. Ils  ne voulaient pas forcément que je fasse du foot ou du judo donc il ne restait que le hockey que je pouvais commencer si jeune.

 

EV : Explique-nous un peu ton parcours.

 

RJ : J’ai fait tout mon hockey mineur à Bordeaux, j’ai joué un peu avec la D1 et en même temps  j’ai joué en junior élite avec Anglet où j’étais en prêt. J’ai fait ça pendant un an puis ensuite je suis monté à Paris pour mes études. J’ai commencé à jouer pour l’équipe de Cergy Pontoise et j’y suis resté pendant 2 ans. Pendant ces deux ans j’ai joué 6 mois au Canada car j’étais en échange universitaire là bas. Mon école se trouve à Paris cette année donc c’était plus simple pour moi de venir jouer aux Volants que de continuer à jouer avec Cergy.

 

EV : Pourquoi les Volants ?

 

RJ : Les Volants c’est un club emblématique en France donc moi ça m’intéressait de jouer pour ce club. Hormis Bordeaux et les Jokers de Cergy je n'ai pas joué pour d'autres équipes. J’aurais pu rester aux Jokers cette année mais logistiquement parlant c’était quand même plus simple pour moi de signer aux Volants. J’avais eu des bons échos du groupe, notamment par Léonard Schue qui jouait l’année dernière, il ne m’a dit que du bien des Volants donc ça a renforcé mon choix.

 

EV : Est-ce que tu peux nous parler de l’ambiance qu’il y a dans l’équipe ?

 

RJ : Pour le moment ça se passe plutôt très bien. L’intégration a été facile même si moi je n’ai jamais eu de gros problèmes à m’intégrer dans un groupe, en plus il y a beaucoup de jeunes donc ça facilite les choses. On a du temps de jeu, donc je suis ravi. Même si on a eu pas mal de moments difficiles en début d’année avec le coach, aujourd’hui avec Yannick Offret et Arnaud Mazzone c’est mieux.

 

EV : Le fait d’avoir des coachs/joueurs te plait ? Tu arrives à trouver tes marques ?

 

RJ : Je pense que ça n’a pas été facile pour eux de prendre ce rôle en main après le début de saison, mais je pense qu’ils ont réussi de la meilleure des manières. Je n’ai rien à redire par rapport à ce système de coaching en tous cas

 

EV : Est-ce que tu as un rituel d’avant match ? Un fétiche que tu mets dans ta poche ?

 

RJ : Pas forcément de rituel, j’essaye simplement de rester concentré avant les matchs, surtout quand j’ai fini de lacer mes patins. C’est vrai que je tape ma crosse à l’envers, mais ça je le fais depuis que je suis tout petit donc c’est pas vraiment un rituel. Je ne pense pas que c’est un rituel qui va changer ma façon de jouer ou ma façon de me mettre dans le jeu.

 

EV : Est-ce que tu as un surnom ?

 

RJ : Quand j’étais à Cergy tout les joueurs et même le coach m’appelaient Hood, rapport à mon prénom. Mais ici ils ne m’ont pas encore trouvé de surnom.

 

EV : Un conseil que tu pourrais donner aux jeunes qui commencent le hockey ? Si un jeune vient te voir demain et te dit « moi je veux jouer en équipe de France, je veux être professionnel » tu lui dis quoi ?

 

RJ : Déjà, je lui dirai de ne jamais laisser quelqu’un choisir pour lui ce qu’il veut faire de sa vie. Mes parents m’ont toujours laissé faire ce que je voulais, ma mère m’a toujours dit que, peut importe ce que je fais il ne faut pas regretter mes choix, il n’y a que des bons choix. Aujourd’hui, je pense que si un jeune à envie de faire carrière il faut le motiver. On a besoin de jeunes joueurs français dans les ligues internationales comme la Suède, la Suisse et même la NHL. Je pense que c’est un très bon choix de carrière au niveau sportif. Je ne lui dirais jamais que c’est impossible à faire parce que je pense que ce serait lui casser le moral, il faut qu’il reste motivé. En plus, ce ne serait pas intéressant de faire ça parce que les jeunes ont des rêves plein la tête et ce n’est pas à cet âge là qu’il faut leur enlever.

 

EV : Qu’est-ce que tu attends du public parisien ? Un mot pour les supporters ?

 

RJ : On n'a pas fait beaucoup de match à domicile mais je suis content du public, il n’y a pas de soucis. Moi je suis là pour jouer, c’est vrai que c’est bien que des gens viennent nous voir et nous encourager. Ce serait intéressant de médiatiser un peu plus le hockey à Paris et j’espère qu’il y aura de plus en plus de monde au fil de la saison. En tous cas pour le moment je suis très content et en un mot : continuez à faire du bruit !

 

EV : Dernière question, qu’est ce que tu préfères chez toi ?

 

RJ : Je suis plutôt organisé.

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