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MAIS QUI

ES-TU?

"C'est un sport de contact et j'étais un gamin assez turbulent"

Antoine Blanchard

Attaquant, numéro 13.

Esprit Volants : Raconte nous un peu tes débuts et pourquoi le hockey ?

 

Antoine Blanchard : J’ai commencé le hockey à 4 ans au club de Deuil la Barre, club assez connu car Antoine Amsellem y a fait ses débuts (rires). J’y ai joué jusqu'à l’âge de 14 ans puis j’ai rejoint les Volants.

J’avais des amis qui jouaient au hockey lorsque j’étais en maternelle et j’ai voulu essayer une fois. Comme c’est un sport de contact et que j’étais un gamin assez turbulent, ça me correspondait plutôt bien.

 

EV : Explique nous un peu ton parcours.

 

AB : J’ai joué toutes les petites catégories à Deuil puis je suis arrivé aux Volants en minimes où j’ai pu jouer mes deux dernières années. On a été vice-champions de France en minimes et ensuite j’ai pu faire quelques sélections en équipe de France junior avec Nicolas Chauveau. Pendant 3 ans j’ai été sélectionné en équipe de France junior, nous avons eu plusieurs titres de champions de France junior,  on a terminé 3ème en D2 et 4ème en D3.

 

EV : Pourquoi les Volants ?

 

AB : J’étais en cours à Paris à partir de la 3ème donc niveau logistique ça m’arrangeait de jouer aux Volants.

 

EV : Est-ce que tu peux nous parler de l’ambiance qu’il y a dans l’équipe ?

 

AB : Ce que j’aime c’est que l’on est une vraie bande de potes, je pense que c’est essentiel pour une équipe. Tout le monde s’entend bien même si l’ambiance a pas mal changé au cours des dernières années, il y a eu beaucoup de départs et aujourd’hui on a de moins en moins d’étrangers. Je pense que tout le monde est d’accord sur ça, c’est vraiment une ambiance que l’on aime.

Sportivement, je pense que ces dernières années l’équipe n’a pas vraiment eu pour objectif de terminer 1ère du championnat de D2, ni le budget. Mais il n’empêche que l’on prend beaucoup de plaisir, on fait ça sérieusement. On a pas forcément de gros objectifs, de grosses ambitions, personne n'est professionnel, tout le monde travaille à côté. Je pense que c'est vraiment un plaisir de venir, on fait ça sérieusement mais c'est avant tout un loisir. C’est une passion et non un métier pour nous tous. C'est ce qui diffère d'autres équipes où certains pourraient être professionnels.

 

EV : Est-ce que tu as un rituel d’avant match ? Un fétiche que tu mets dans ta poche ?

 

AB : Non pas vraiment, je ne suis pas superstitieux ni quoi que ce soit, donc du coup rien de spécial.

 

EV : Est-ce que tu as un surnom ?

 

AB : Je pense que tout le monde le connaît, mon surnom c’est « le kid », ça date de mon arrivée aux séniors. Je devais avoir 15 ou 16 ans à l’époque, j’étais le plus jeune et du coup c’est resté.

 

EV : Un conseil que tu pourrais donner aux jeunes qui commencent le hockey ? Si un jeune vient te voir demain et te dit « moi je veux jouer en équipe de France, je veux être professionnel » tu lui dis quoi ?

 

AB : Je n’ai pas forcément de conseil à donner, je n’ai pas fait de grande carrière dans le hockey et ce par volonté. Aujourd’hui c’est super important de replacer le hockey sur glace en France, c’est un sport peu suivi et donc peu médiatisé. Même en jouant en ligne Magnus, les salaires sont pas mirobolants en France. Je pense que si vraiment aujourd’hui un jeune a la volonté de faire une carrière professionnelle dans le hockey, il doit partir et jouer à l’étranger mais le plus tôt possible pour pouvoir évoluer dans des structures et un contexte adapté. Si c’est son rêve je lui dis « Vas y » mais il ne faut pas s’arrêter à une carrière pro en France. Par contre il ne faut jamais lâcher les études c’est le plus important. Aujourd’hui vivre du hockey c’est très compliqué, même si tu joues en ligue Magnus, tu pourras en vivre 5/10 ans mais pas forcément plus. La priorité c’est vraiment de faire ses études et de garder le hockey comme une passion mais si son rêve c’est de faire du hockey il faut se donner les moyens, décrocher une bourse et partir.

 

EV : Qu’est-ce que tu attends du public parisien ? Un mot pour les supporters ?

 

AB : Un peu d’animation dans les gradins parce que c’est quelque chose qui s’est perdu un peu sur ces dernières années. Il y a un peu moins d’engouement autour des matchs, moins de spectateurs lors des déplacements.

J’attends que le public mette l’ambiance, qu’il soit présent à nos matchs et même après pour partager un verre.

Un mot pour les supporters, merci, merci de votre investissement et de votre implication dans le club des Français Volants. Mais moi j’ai tendance à faire abstraction du bruit, quand on joue devant 10 000 personnes (rires) c’est toujours un peu compliqué de faire attention au public.

 

EV : Dernière question, qu’est ce que tu préfères chez toi ?

 

AB : Je pense que je suis quelqu’un de sympa, de direct, j’ai mon caractère mais je suis franc.

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