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QUI ES-TU?

"Kiff, prends plaisir à ce que tu fais et ne te prends pas la tête"

axel benet

 Attaquant #35 

Esprit Volants : Raconte-nous un peu tes débuts et pourquoi le hockey ?

 

Axel Benet : J’ai commencé à Louviers dans l’Eure à l’âge de 4 ans. J’étais hyperactif et il fallait me trouver un sport assez rapidement, dans une petite ville comme la mienne à cet âge tu ne peux faire que du hockey ou du judo. Comme je faisais des allergies à la poussière le judo c’était compromis alors je me suis rabattu sur la patinoire. À la base j’étais parti pour faire du patinage mais j’ai préféré le hockey.

 

EV : Explique-nous un peu ton parcours.

 

AB : J’ai joué à Louviers au début puis à Rouen en U18, U20 et U22. J’ai fait sport études et centre de formation là-bas. J’ai joué avec la D2 de Rouen 1 an puis cette année je suis arrivé à Paris pour mes études.

 

EV : Pourquoi les Volants ?

 

AB : L’année dernière j’avais joué contre l’équipe des Volants en D2, j’ai trouvé que c’était une équipe sympa. Cette année j’avais le choix entre Français Volants et Meudon mais pour des questions de cœur j’ai préféré Bercy.

 

EV : Est-ce que tu peux nous parler de l’ambiance qu’il y a dans l’équipe ?

 

AB : C’est basé sur la détente, tout le temps à base de rigolade. Mais dès que l’on monte sur la glace ça devient sérieux, chaque personnalité commence à se distinguer. On découvre la personnalité de certain à ce moment là. Mon intégration dans le groupe s’est bien passée, je suis quelqu’un de très ouvert à la base donc pas de soucis.

 

EV : Est-ce que tu as un rituel d’avant match ? Un fétiche que tu mets dans ta poche ?

 

AB : C’est long, j’en ai beaucoup que ce soit hors glace ou sur la glace. Depuis toujours, ça passe par le repas du midi ou par ma façon de m’équiper avant un match où je commence toujours par le coté gauche. Sur la glace, quand on se check dans les gants, je suis obligé de taper avec mon casque dans le casque du gardien. Hors glace, j’ai toujours le même rituel de mécanismes au niveau articulaire, tout le temps dans le même ordre. Pourquoi, je ne sais pas mais je suis plein de rituels.

 

EV : Est-ce que tu as un surnom ?

 

AB : Ici, ils m’appellent le « kid » comme Antoine Blanchard parce que je suis le plus jeune, je n’ai que 18 ans, ou alors « junior », « le jeune ».

 

EV : Un conseil que tu pourrais donner aux jeunes qui commencent le hockey ? Si un jeune vient te voir demain et te dit « moi je veux jouer en équipe de France, je veux être professionnel » tu lui dis quoi ?

 

AB : Je lui dirais simplement kiff, prends plaisir à ce que tu fais, ne te prends pas la tête. Il faut travailler pour réussir mais ça c’est partout. Le principal, je pense, c’est que si tu prends plaisir à y aller, si tu ne traines pas les pieds pour monter sur la glace, tu as tout pour réussir.

 

EV : Qu’est-ce que tu attends du public parisien ? Un mot pour les supporters ?

 

AB : On ne vous entend pas assez, c’est dommage. Après, moi quand je suis sur la glace je n’entends rien d’autre que ce qu'il se passe sur la glace. Mais j’ai été habitué aux tambours, aux chants quand j’étais en U20 à Rouen alors ça change un peu. Je pense aussi que le public est là pour voir un match de hockey, pour se détendre et s’amuser du coup si il ne veut pas crier ou chanter ça ne me dérange pas.

 

EV : Dernière question, qu’est ce que tu préfères chez toi ?

 

AB : J’ai toujours la banane.

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