Esprit Volants : Raconte nous un peu tes débuts et pourquoi le hockey ?

 

Louis Quentin : J’ai commencé à 10 ans avec mon meilleur ami, on voulait faire un sport tous les deux et on s’est dit « pourquoi pas le hockey ? ». Alors on a fait une année d’initiation à Pailleron (19ème) qui nous a vraiment plu et du coup on a décidé de s’inscrire ici aux Volants.

 

EV : Explique nous un peu ton parcours.

 

LQ : J’ai commencé à 11 ans en Benjamin aux Volants et je ne les ai jamais quittés. Là j’entame ma deuxième année en Séniors.

 

EV : Pourquoi les Volants ?

 

LQ : C’est le seul club sur Paris alors c’est plus simple pour moi pour mes études. Je n’ai jamais eu l’envie de bouger ailleurs pour le moment, je suis bien ici. Je suis arrivé à un moment où il n’y avait pas beaucoup de joueurs donc forcément c’était plus facile de s’imposer pour jouer. Il y avait moins de concurrence donc j’ai eu beaucoup de temps de jeu pour bien progresser. Après, plus j’ai grandi et moins j’ai eu envie de bouger car l’équipe Séniors me plait beaucoup.

 

EV : Est-ce que tu peux nous parler de l’ambiance qu’il y a dans l’équipe ?

 

LQ : Il y a une très bonne ambiance après, moi, je ne peux pas forcément comparer comme les autres gars parce que je n’ai connu que celle ci pour l’instant. Je suis le plus jeune de l’équipe alors l’année dernière quand je suis arrivé j’ai pu profiter de cette place de « petit jeune », ça s’est très bien passé. J’ai pu profiter des expériences de chacun, on joue avec de très bons joueurs alors j’ai pu apprendre d’eux. J’ai eu droit à plein de conseils, ils ont toujours été derrière moi à me dire comment m’améliorer, toujours à me booster pour que je sois à mon maximum pour jouer. C’est vraiment la meilleure configuration pour progresser je pense.

 

EV : Est-ce que tu as un rituel d’avant match ? Un fétiche que tu mets dans ta poche ?

 

LQ : Pas du tout, ni musique, ni repas spécifique. J’arrive, je m’équipe et je monte sur la glace (rires).

 

EV : Est-ce que tu as un surnom ?

 

LQ : Pas vraiment, il y a un peu de tout. L’année dernière Gianni (Vigezzi) m’avait surnommé « le gamin » mais ça à l’air d’être passé cette année. J’ai aussi eu le droit à « Luigi ».

 

EV : Un conseil que tu pourrais donner aux jeunes qui commencent le hockey ? Si un jeune vient te voir demain et te dit « moi je veux jouer en équipe de France, je veux être professionnel » tu lui dis quoi ?

 

LQ : Si son objectif c’est de jouer au hockey, il faut s’accrocher au maximum et être très motivé. C’est bien de se fixer des objectifs ça permet d’avancer. Par contre il ne faut pas négliger le côté études ça va de paire. Aujourd’hui c’est très difficile de réussir dans le hockey en France et même si on réussi on ne gagne pas forcément « bien » sa vie donc il est nécessaire d’avoir un job à côté.

Si c’est vraiment ce qu’il veut faire je lui dirai de foncer et de vraiment s’investir au maximum.

 

EV : Qu’est-ce que tu attends du public parisien ? Un mot pour les supporters toi qui a souvent été plus petit à nos côtés dans les gradins ?

 

LQ : C’est vrai que j’ai connu une ambiance différente,  bien meilleure, enfin plus une ambiance de supporters a proprement dit. Il y avait quand même un vrai groupe de supporters, avec  toujours des chants, du bruit… Aujourd’hui ça fait un peu bizarre de ne pas retrouver cela, jouer devant du monde c’est sympa mais devant du monde qui fait du bruit pour encourager c’est bien mieux.

Mais si je devais dire un mot ce serait merci beaucoup d’être là. Je sais que certains d’entre vous sont toujours là à nous encourager et ça c’est vraiment super, ça fait plaisir mais après je suis conscient que ce n’est pas forcément facile de fédérer les gens et de créer un groupe de supporters pour pouvoir mettre de l’ambiance aux matchs. A ceux qui sont toujours là, vraiment merci.

 

EV : Dernière question, qu’est ce que tu préfères chez toi ?

 

LQ : Ma famille et mes amis.