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QUI ES-TU?

" C'est historique chez nous, dès que tu sais marcher on te met sur des patins"

antonin chiberches

 Attaquant #10 

Esprit Volants : Raconte-nous un peu tes débuts et pourquoi le hockey ?

 

Antonin Chiberches : J’ai commencé le hockey à 2 ans ½ dès que j’ai su marcher en fait. Je suis savoyard, haut savoyard exactement donc du coup c’est historique chez nous dès que tu sais marcher on te met sur des patins et des skis. Vers l’âge de 10 ans les coachs te laissent le choix entre le ski et le hockey et moi j’ai choisi le hockey.

 

EV : Explique-nous un peu ton parcours.

 

AC : J’ai commencé à Megève, puis St Gervais. Ensuite pour poursuivre mes études je suis allé à Annecy au lycée donc j’ai joué là-bas, après cela j’ai joué 1 an à Nice. Par la suite j’ai eu l’opportunité de partir pour mes études en Australie où j’ai pu jouer 1 an pour l’état de New South Wales. De retour en France, j’ai joué pour le club de Toulouse jusqu'à l’âge de 16 ans et j’ai après cela fait une pause pendant 6 ans. J’ai repris en 2013 en D3 à Asnières en montant sur Paris, à la fin de la saison le coach est venu me chercher pour jouer avec la D2 la saison suivante. Pendant la saison 2015-2016 je suis parti vivre à Hong Kong donc j’ai pu jouer pour l’équipe de South China Sharks. De retour sur Paris j’ai repris mon poste à Asnières mais je ne m’entendais pas forcément très bien avec le coach donc cette année j’ai intégré l’équipe des Volants.

 

EV : Pourquoi les Volants ?

 

AC : La première année que j’ai faite en D2 à Asnières je me suis super bien entendu avec un ancien joueur des Volants, Félix Chougui. Quand je lui ai fait part de ma mésentente avec le coach il m’a dit de postuler chez les Volants parce que c’est une super équipe et d’ailleurs maintenant, je regrette de ne pas être venu avant.

 

EV : Est-ce que tu peux nous parler de l’ambiance qu’il y a dans l’équipe ?

 

AC : C’est vrai que c’est une équipe nouvelle mais on ressent quand même un esprit qui perdure par rapport aux années antérieures. Déjà, parce que les « anciens » font beaucoup de bruit mais moi ça m’a aidé à m’intégrer, ils m’ont fait confiance très rapidement. Ensuite, ce que je trouve génial dans cette équipe et ce qui est rare dans le hockey français, c’est le fait que tous les joueurs sont « non-professionnels ». On a tous une vie professionnelle à côté, on ne vit pas du hockey enfin pécuniairement parlant. Certes, on en a tous besoin, ça fait tous partie de notre équilibre personnel mais ça ne fait que renforcer cet esprit familial qui est fondamental aux Volants. C’est basé sur le partage, le bien être. En plus, il y a un truc qui, pour moi, est marrant, c’est que du fait de mon boulot je ne dors pas beaucoup et donc je suis souvent fatigué, mais dès que je passe la porte de ce vestiaire j’ai un regain d’énergie fou. C’est assez dingue.

 

EV : C’est à toi que l’on doit le sponsor Lyxor cette année ?

 

AC : Oui, c’est la société dans laquelle je travaille, c’est une institution financière. En fait, ma boite à lancé un programme au sein de l’entreprise qui prône le bien-être du salarié et de ce fait, que les gens soient heureux au travail. J’ai profité de cette initiative pour proposer un financement des maillots de l’équipe en échange de 2 séances publiques de patinage dédiées au personnel de l’entreprise et de leurs enfants. Tous ça favorise l’esprit d’équipe au sein de la boite et un partage entre les Volants et Lyxor. J’espère pouvoir pérenniser cet accord et garder ce partenariat pour la saison prochaine car ils sont ravis de sponsoriser cette année.

 

EV : Est-ce que tu as un rituel d’avant match ? Un fétiche que tu mets dans ta poche ?

 

AC : Ce n’est pas franchement un rituel parce que je ne l’ai que depuis cette année. Mais cet été, j’ai ramené trois palets du Canada avec des citations de Wayne Gretzky alors je les regarde et les lis avant chaque rencontre. C’est vrai aussi que je lace toujours mon patin gauche avant le droit depuis que je suis tout petit. Parfois je tente après un match pourri de faire l’inverse en me disant que ça va changer mais bon ça ne change pas grand chose à mon jeu (rires).

 

EV : Est-ce que tu as un surnom ?

 

AC : Oui, les gars m’appellent Chib.

 

EV : Un conseil que tu pourrais donner aux jeunes qui commencent le hockey ? Si un jeune vient te voir demain et te dit « moi je veux jouer en équipe de France, je veux être professionnel » tu lui dis quoi ?

 

AC : Le premier conseil, ce serait de jouer avec son cœur et se donner à 100%, c’est la base. Que l’on soit bon ou pas techniquement, peu importe si il ne se donne qu’a moitié il n’y arrivera jamais.

 

EV : Qu’est-ce que tu attends du public parisien ? Un mot pour les supporters ?

 

AC : C’est assez drôle parce que lorsque l’on est sur le banc on a l’impression qu’il n’y a pas d’ambiance, mais à chaque fois que mes potes viennent me voir ils sortent du match ravis et me disent qu’il y a eu une super ambiance. J’ai un peu de mal à juger parce qu’en plus je ne regarde pas trop les gradins, je suis vraiment dans ma bulle lors des matchs, j’essaye de faire en sorte qu’il n’y ait que nous sur la glace. Ca fait plaisir de savoir que vous êtes là. Après ce qui est marrant aussi c’est que l’on vous entend mais pas à Paris ; on vous entend plus lors des matchs à l’extérieur.

 

EV : Dernière question, qu’est ce que tu préfères chez toi ?

 

AC : Je suis toujours souriant, heureux.

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